Beethoven, Sonate pour piano No. 17 en ré mineur « La Tempête » (II. Adagio) – Mathys 7/09/2024 [Mathys Piano]

[0/5]

Découvrez la vidéo Beethoven, Sonate pour piano No. 17 en ré mineur "La Tempête" (II. Adagio) - Mathys 7/09/2024 de Mathys Piano sur Le Fil YouTube de Piano Partage.

Ludwig Van Beethoven : Sonate pour piano No. 17 en ré mineur, opus 31, No. 2
"La Tempête"
II. Adagio (en si majeur)
Mathys (piano) : le 7/09/2024

♫ FOLLOW ME ▹
Instagram - https://www.instagram.com/mathyspiano77

La lecture des œuvres majeures de l'époque classique grecque, de William Shakespeare, et des maitres du romantisme allemand et du mouvement Sturm und Drang (Tempête et Passion), tels que Goethe et Schiller, très en vogue de l'époque, ont profondément influencé le tempérament et l'œuvre de Ludwig van Beethoven.

Âgé de 32 ans, désemparé devant sa surdité naissante (devenue totale vers 1814), il quitte Vienne au printemps 1802, sur les conseils de son médecin personnel Johann Adam Schmidt, pour reposer ses oreilles dans la campagne du village autrichien de Heiligenstadt. Il sombre alors dans le désespoir tragique, confie ses affaires à son jeune frère Karl van Beethoven, avec lequel il se dispute fréquemment, et rédige son ultime Testament de Heiligenstadt (retrouvé après sa disparition).

La composition de cette Sonate à cette période, marque les débuts de sa « période héroïque triomphante » où il décide finalement de triompher de son mal en « transcendant sa musique et son œuvre ». Il cite en 1802 « Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu’à présent. À dater d’aujourd’hui, je veux ouvrir un nouveau chemin. ». Il va alors se consacrer à ses compositions innovantes, avec sa grande force de caractère, avec en particulier sa Symphonie n° 3 opus 55 dite « Héroïque » de 1805.

Cette Sonate pour piano-forte n° 17 en ré mineur reflète cette période de « tempête intérieure » de Beethoven, à la fois de virtuose prolifique en composition et en succès et à la fois pleine d'introspection et de doutes sur sa surdité naissante avec une succession continue de passages mélancoliques, joyeux, intenses, pleins d'allégresses, tourmentés, nerveux, sombres, dramatiques, agités, tragiques, en proie au conflit intérieur, nostalgiques, conflictuels, désespérés, passionnés, exaltés, enflammés...
D'après le compositeur Anton Felix Schindler, biographe de Beethoven, ce dernier lui aurait conseillé de lire l'œuvre La Tempête du dramaturge William Shakespeare de 1623, pour comprendre « le sens » de cette Sonate op.31 N° 2, d'où son surnom « La Tempête ».

Ce second mouvement (Adagio) fait entendre une des lignes mélodiques les plus intensément expressives de Beethoven, émergeant d’un espace véritablement instrumenté (on imagine, dans le grave, des timbales qui scandent leur rythme obstiné).
Du point de vue tonal, la tonalité principale est celle de la bémol majeur, sous-dominante de la relative de do mineur, ton principal de la sonate pathétique. On retrouvera le même rapport quelques années plus tard dans la célèbre cinquième symphonie du même auteur.

On a ici l’explication littérale du romantisme: roman. Comme dans un roman, les thèmes apparentés à des personnages évoluent, s’influencent entre eux. Beethoven, avec l’évolution des thèmes, met en place un événement important du 19ème siècle, qu’on retrouvera de manière similaire dans le second mouvement du quintette avec piano de Schumann. Beethoven, à l’aube du 19ème siècle pose ici les bases du romantisme musical.

Sources : wikipedia.org, musicologie.org, symphozik.info

Si vous aimez ma vidéo, soutenez-moi en vous abonnant à ma chaîne.

Piano : Yamaha C3
Vidéo : Panasonic DMC-FZ200
Son : Zoom H4n + Superlux S502

Fichier : Beethoven, Sonate pour piano No. 17, La Tempête (II. Adagio) - Mathys le 7.09.2024.mp4

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *