Beethoven, Sonate pour piano No. 17 en ré mineur « La Tempête » (III. Allegretto) – Mathys 7/09/2024 [Mathys Piano]

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Ludwig Van Beethoven : Sonate pour piano No. 17 en ré mineur, opus 31, No. 2
"La Tempête"
III. Allegretto (en ré mineur)
Mathys (piano) : le 7/09/2024

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La lecture des œuvres majeures de l'époque classique grecque, de William Shakespeare, et des maitres du romantisme allemand et du mouvement Sturm und Drang (Tempête et Passion), tels que Goethe et Schiller, très en vogue de l'époque, ont profondément influencé le tempérament et l'œuvre de Ludwig van Beethoven.

Âgé de 32 ans, désemparé devant sa surdité naissante (devenue totale vers 1814), il quitte Vienne au printemps 1802, sur les conseils de son médecin personnel Johann Adam Schmidt, pour reposer ses oreilles dans la campagne du village autrichien de Heiligenstadt. Il sombre alors dans le désespoir tragique, confie ses affaires à son jeune frère Karl van Beethoven, avec lequel il se dispute fréquemment, et rédige son ultime Testament de Heiligenstadt (retrouvé après sa disparition).

La composition de cette Sonate à cette période, marque les débuts de sa « période héroïque triomphante » où il décide finalement de triompher de son mal en « transcendant sa musique et son œuvre ». Il cite en 1802 « Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu’à présent. À dater d’aujourd’hui, je veux ouvrir un nouveau chemin. ». Il va alors se consacrer à ses compositions innovantes, avec sa grande force de caractère, avec en particulier sa Symphonie n° 3 opus 55 dite « Héroïque » de 1805.

Cette Sonate pour piano-forte n° 17 en ré mineur reflète cette période de « tempête intérieure » de Beethoven, à la fois de virtuose prolifique en composition et en succès et à la fois pleine d'introspection et de doutes sur sa surdité naissante avec une succession continue de passages mélancoliques, joyeux, intenses, pleins d'allégresses, tourmentés, nerveux, sombres, dramatiques, agités, tragiques, en proie au conflit intérieur, nostalgiques, conflictuels, désespérés, passionnés, exaltés, enflammés...
D'après le compositeur Anton Felix Schindler, biographe de Beethoven, ce dernier lui aurait conseillé de lire l'œuvre La Tempête du dramaturge William Shakespeare de 1623, pour comprendre « le sens » de cette Sonate op.31 N° 2, d'où son surnom « La Tempête ».

Ce troisième mouvement (Allegretto) adopte une écriture continue, fréquente à l’époque baroque, abandonnée par les musiciens classiques et que le romantisme remettra au goût du jour. Toutefois, quelques éléments thématiques se détachent sur ce fond agité, en particulier le motif tournoyant exposé par la main droite dès le début du mouvement ou, plus loin, la mélodie heurtée du deuxième thème. Au départ houleux mais fluide, le flot de doubles croches devient fracas. Entièrement en mineur, comme le premier mouvement, le finale se termine sur un dessin d’arpège fuyant dans le grave, comme si la quête n’avait pas encore atteint son objectif. On pense alors à ce que Beethoven aurait déclaré à cette époque à son ami Wenzel Krumpholz (des propos rapportés par Carl Czerny) : « Je ne suis guère content de ce que j’ai écrit jusqu’à présent. À partir de maintenant, je veux ouvrir un nouveau chemin. »

Sources : wikipedia.org, musicologie.org, radiofrance.fr

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Piano : Yamaha C3
Vidéo : Panasonic DMC-FZ200
Son : Zoom H4n + Superlux S502

Fichier : Beethoven, Sonate pour piano No. 17, La Tempête (III. Allegretto) - Mathys le 7.09.2024.mp4

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