Découvrez la vidéo Mozart, Sonate No. 8 en la mineur, K. 310 (II. Andante cantabile con espressione) - 8/05/2024 de Mathys Piano sur Le Fil YouTube de Piano Partage.
Wolfgang Amadeus Mozart : Sonate No. 8 en la mineur, K. 310
II. Andante cantabile con espressione (en fa majeur)
Mathys (piano), le 8/05/2024
♫ FOLLOW ME ▹
Instagram - https://www.instagram.com/mathyspiano77
La Sonate pour piano No. 8 en la mineur, K. 310 a été composée à Paris durant l'été 1778, alors que Mozart avait 22 ans. C'est la première des deux sonates pour piano écrites dans une tonalité mineure, l'autre étant la Sonate pour piano No. 14 en ut mineur K. 457.
Cette sonate fait partie des trois « parisiennes » (qui furent publiées ensemble à Paris), pièces qui ont été écrites entre novembre 1777 et le printemps 1778 au cours du long voyage qui, en passant par Mannheim, conduisait Mozart à Paris. Lors d'une escale à Augsbourg, il avait pu essayer les pianos de Stein qui l'avaient enthousiasmé, ce qui peut expliquer que, dans ces trois nouvelles sonates, il ait sensiblement enrichi son écriture pianistique.
Sur les trois « parisiennes » (Sonates 7 à 9), la sonate No. 8 éclipse les deux autres car c'est la plus célèbre. Elle est aussi plus tardive de quelques mois, mais — quoi qu'on en ait dit — certainement antérieure au décès de la mère du compositeur, c'est l'œuvre d'un Mozart métamorphosé (quelles qu'en soient les raisons), la tragédie et la révolte s'engouffrent d'un coup, avec leur tumulte, leur goût de cendre, leurs lueurs d'incendie, dans le monde jusque-là épargné des sonates. Jamais cette tonalité de la mineur, si peu employée par Mozart, n'a été, et ne sera aussi noire.
Le premier mouvement est un Allegro maestoso farouche et survolté, où on dirait qu'il prend le public à la gorge.
Le deuxième mouvement, un Andante cantabile con espressione est particulièrement déroutant : son début ferait presque croire à un apaisement, mais, si la détresse y est exprimée avec retenue et dignité, l'atmosphère reste sombre, voire sinistre, comme on le verra au beau milieu du mouvement avec ces vingt-deux mesures, que rien ne prépare, cataclysme au cœur de la sonate, dépassant en violence, en intensité, en noirceur, tout ce que l'allegro nous a déjà donné.
Enfin, le troisième mouvement est un Presto qui a une qualité obsessionnelle et hantée, renforcée à la fin par l'interruption de la poussée incessante vers la conclusion par des passages silencieux et descendants répétés et glaçants.
Sources : wikipedia.org, musicologie.org, musopen.org
Si vous aimez ma vidéo, soutenez-moi en vous abonnant à ma chaîne.
Piano : Yamaha C3
Vidéo : Panasonic DMC-FZ200
Son : Zoom H4n + Superlux S502