Prokofiev, Sonate pour piano No. 7 en si bémol majeur, Op. 83, III. Precipitato [Mathys Piano]

[0/5]

Découvrez la vidéo Prokofiev, Sonate pour piano No. 7 en si bémol majeur, Op. 83, III. Precipitato de Mathys Piano sur Le Fil YouTube de Piano Partage.

Sergueï Prokofiev : Sonate pour piano No. 7 en si bémol majeur, Op. 83
III. Precipitato
Mathys (piano) : le 06/05/2022

♫ FOLLOW ME ▹
Instagram - https://www.instagram.com/mathyspiano77
Si vous aimez ma vidéo, soutenez-moi en vous abonnant à ma chaîne.

La Sonate pour piano No.7 en si bémol majeur Op. 83 est une sonate de Sergueï Prokofiev, écrite en 1942, interprétée pour la première fois en 1943 par le pianiste Sviatoslav Richter. Elle est parfois dénommée « sonate Stalingrad ». C'est la seconde des trois « Sonates de guerre » de Prokofiev et la plus célèbre des neuf du compositeur.

Cette sonate est la seconde des trois numéros six à huit, largement appelées « Sonates de guerre ». Si le matériel mélodique des trois remonte à 1935, pour la septième, la conception est plus tardive, à partir de 1939 et elle est complétée lorsqu'il est à Tbilissi en 1942. C’est la plus radicale des trois œuvres, unies dans leur langage harmonique et la volonté rythmique de leur écriture.
La partition est publiée par Muzgiz en 1943 et Sviatoslav Richter évoque lui-même sa réception de l'œuvre : « Au début de 1943, je reçus la partition de la septième sonate qui me mit en transe et que j'appris en quatre jours ».
L'œuvre est créée à Moscou, par Richter, le 18 janvier 1943, en présence du compositeur, de David Oïstrakh et Chebaline notamment, et avec un grand succès. Le pianiste commente la réception ainsi : « Les auditeurs ressentaient avec une extrême intensité le souffle émotionnel et spirituel de l'œuvre, qui reflétait exactement ce qu'ils étaient en train de vivre au fond d'eux-mêmes (c'est ainsi que fut aussi perçue à la même époque la septième symphonie de Chostakovitch) ». Elle projette l'angoisse et la lutte des années de guerre, telles qu’elles ont été vécues. Le pianiste poursuit : « Cette sonate nous plonge brutalement dans l'atmosphère menaçante d'un monde dont l'équilibre vacille. Règnent le chaos et l'inconnu. L'homme observe le déchaînement de forces meurtrières ».
Le dernier et troisième mouvement (Precipitato), est de forme « A-B-C-B-A ». C'est une toccata évoquant la célèbre Toccata, op. 11 et, dans une veine très similaire, le No. 4 de Suggestion diabolique, Op. 4 et le second mouvement de la 2ème sonate. La mesure est inhabituelle et asymétrique (mesure à sept temps) mais souvent rencontrée dans les chansons populaires russes et que l'on retrouve dans la première sonate pour violon contemporaine de la sonate.
Le precipitato s’appuie sur la tonique de si bémol majeur, établie dès le premier accord et dans un langage plus diatonique et harmonique. La toccata culmine dans une récapitulation furieuse du thème principal, utilisant les dix doigts à l'extrême, jusqu'à ce que la pièce se termine enfin triomphalement dans une cascade tonitruante d'octaves.

Piano : Yamaha C3
Vidéo : Panasonic DMC-FZ200
Son : Zoom H4n + Superlux S502

Fichier : Prokofiev, Sonate pour piano No. 7 Op. 83, III. Precipitato - Mathys le 06.05.2022 (P1110785-P1000013-enreg 004).mp4

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *