Persister et signer
Troisième opus de Chilly Gonzales sur ce site, d'aucuns diront que je m'acharne. Tant pis pour eux, j'insiste : je suis loin d'en avoir fini avec Gonzales. Et si vous avez manqué les deux premiers, voici un petit rappel : Othello et Evolving Doors.
Simple, efficace, Gogol fait parie de ces mélodies qui s'agrippent à notre mémoire bien longtemps après la dernière écoute. Néanmoins cela reste un plaisir, car nous sommes loin de l'air trivial que l'on sifflote sans y prêter attention. Certains ne s'y sont d'ailleurs pas trompés puisque la pièce a été utilisée dans une publicité – pour une banque.
Quelques vitamines en plus
Joué tranquillement par son compositeur, Gogol peut devenir un morceau entraînant, entêtant, dès lors que l'on se permet d'accélérer quelque peu la cadence. Je me suis permis. Quelques vitamines seulement, pas d'ivresse. Voici mon interprétation.
Franck
bonjour Gael
bravo pour ton interpretation de Gogol
je travaille ce morceau en ce moment , et mon gros problème c'est l'utilisation
de la pédale , car je le joue plutot doucement, donc certains passages sonnent très
sec sans , mais ca fait vite de la bouillie avec
donc si tu as des conseils , je suis preneur
merci
Franck
Gael
Auteur de l'articleMerci Franck pour ton commentaire !
Pour ma part j'enlève la pédale le plus possible dès lors que je joue la mélodie, pour la remettre sur la dernière note main droite de chaque mesure. De cette manière on distingue bien la mélodie, tout en gardant un aspect bien lié.
Je t'invite donc à faire des tests, en essayant de ne pas forcément respecter le jeu de pédale systématique (on relève et on appuie en début de mesure, puis on tient toute la mesure).